Afrique du courage
Elles s’appellent Fatimata M’Baye, Julienne Lusenge, Hadizatou Hamzata Maïga.
Elles sont respectivement mauritanienne, congolaise RDC, malienne.
L’une est avocate et défend les femmes victimes de traditions exécrables, l’autre milite contre le viol devenu une arme de guerre dans son pays, la troisième est institutrice et tient tête aux islamistes.
Elles sont représentatives, parmi tant d’autres, de ce qu’est aussi l’Afrique : une terre de courage, une aspiration à la liberté à vivre sa vie dans le soleil de Dieu, un désir d’affirmer la dignité humaine et d’en garantir l’expression et le respect, une espérance engagée portée surtout par les femmes.
Elles ne fuient pas ni leur continent ravagé par les guerres et la corruption, ni leur idéal, ni l’engagement qu’elles paient cash de leur personne.
Elles sont belles et fortes.
Elles sont courageuses et pragmatiques. Elles sont solides et déterminées. Elles sont fragiles et obstinées.
Elles ont du caractère.
N’en déplaisent aux angoissés du gender (le genre), elles ont ces qualités que l’on estime bien à tort marquer le masculin. Car elles sont femmes comme on peut rarement l’être à un tel degré d’évidence.
Elles sont l’image de l’humanité en train de naître dans les douleurs de l’enfantement.
A travers elles, ce sont toutes les femmes du monde qui trouvent ou retrouvent de la fierté. Elles sont admirables.
De l’autre côté du monde, je les sers dans mes bras et serais honorée de les servir.
Elles sont respectivement mauritanienne, congolaise RDC, malienne.
L’une est avocate et défend les femmes victimes de traditions exécrables, l’autre milite contre le viol devenu une arme de guerre dans son pays, la troisième est institutrice et tient tête aux islamistes.
Elles sont représentatives, parmi tant d’autres, de ce qu’est aussi l’Afrique : une terre de courage, une aspiration à la liberté à vivre sa vie dans le soleil de Dieu, un désir d’affirmer la dignité humaine et d’en garantir l’expression et le respect, une espérance engagée portée surtout par les femmes.
Elles ne fuient pas ni leur continent ravagé par les guerres et la corruption, ni leur idéal, ni l’engagement qu’elles paient cash de leur personne.
Elles sont belles et fortes.
Elles sont courageuses et pragmatiques. Elles sont solides et déterminées. Elles sont fragiles et obstinées.
Elles ont du caractère.
N’en déplaisent aux angoissés du gender (le genre), elles ont ces qualités que l’on estime bien à tort marquer le masculin. Car elles sont femmes comme on peut rarement l’être à un tel degré d’évidence.
Elles sont l’image de l’humanité en train de naître dans les douleurs de l’enfantement.
A travers elles, ce sont toutes les femmes du monde qui trouvent ou retrouvent de la fierté. Elles sont admirables.
De l’autre côté du monde, je les sers dans mes bras et serais honorée de les servir.
Marie-Christine Bernard – mai 2013