Densité
L’été ? Un bonheur traversé de quelques ombres.
Une délectation à vivre dans une solitude de silence et d’attention.
J’ai lu de belles choses, des poètes et des mystiques ;
entendu sur des ondes soigneusement sélectionnées des personnes intelligentes, sensibles et honnêtes ;
regardé passer les gens, le temps et le soleil de plomb.
J’ai travaillé de mes mains
et réfléchi,
médité et dormi,
vibré et respiré.
Je me suis aussi laissé rejoindre par la souffrance de proches atteints par le grand âge et ses absurdités, et me suis engouffrée pour eux dans les dédales des administrations, hôpitaux, institutions, saluant au passage le professionnalisme de beaucoup d’acteurs, mais déconcertée par l’inadaptation des logiques, des procédures, des « process » comme il conviendrait de dire aujourd’hui, vis-à-vis de la réalité bien concrète de personnes en chute libre dans la démence.
Il pleut.
La vie reste la vie.
C’est une bonne nouvelle.
Une délectation à vivre dans une solitude de silence et d’attention.
J’ai lu de belles choses, des poètes et des mystiques ;
entendu sur des ondes soigneusement sélectionnées des personnes intelligentes, sensibles et honnêtes ;
regardé passer les gens, le temps et le soleil de plomb.
J’ai travaillé de mes mains
et réfléchi,
médité et dormi,
vibré et respiré.
Je me suis aussi laissé rejoindre par la souffrance de proches atteints par le grand âge et ses absurdités, et me suis engouffrée pour eux dans les dédales des administrations, hôpitaux, institutions, saluant au passage le professionnalisme de beaucoup d’acteurs, mais déconcertée par l’inadaptation des logiques, des procédures, des « process » comme il conviendrait de dire aujourd’hui, vis-à-vis de la réalité bien concrète de personnes en chute libre dans la démence.
Il pleut.
La vie reste la vie.
C’est une bonne nouvelle.