Snif-snif…

Si en passant devant chez moi, vous me trouvez à plat-ventre dans mon carré d’herbe, immobile et concentrée, rampant plus ou moins d’un endroit à l’autre, le nez au ras du sol, surtout, pas de panique !
N’appelez pas les hommes en blanc et en ambulance, tout va bien.
C’est juste que, en avril, je renifle les violettes, en mai, je hume le muguet, en juin, je sniffe les odeurs d’herbe coupée, et ensuite, je me shoote à tout ce qui pousse dans mon coin de verdure.
Ça ne s’explique pas, c’est ainsi.
Mais j’ai la situation sous contrôle.
Enfin, je crois….

Marie-Christine Bernard – mai 2015