Pour que notre société multiple tienne la route !
Une école pour tous, pas pour tout : c’est le titre de l’une de mes conférences.
C’est en effet sous cet angle que j’aborde la question du vivre-ensemble, dans l’espace scolaire ici, mais a fortiori dans l’espace social tout entier.
Car s’il on veut réussir notre pari, pari qui nous honore, celui d’une nation unifiée de citoyens venus d’horizons multiples, nous avons à activer une exigence : celle d’un discernement. Pour distinguer :
– retenir et cultiver tout ce qui va dans le sens de la fraternité (paix, justice, estime mutuelle, exercice serein de la raison, attachement à la connaissance, capacité d’auto-critique, respect du patrimoine culturel, p ex) ;
– et arracher et bannir tout ce qui s’affiche et se revendique à l’opposé de ces valeurs-là.
Tout ne se vaut pas !
Nous avons non seulement le droit, mais le devoir, d’assumer que ce que nous appelons bien l’est, et mérite donc d’être partagé, même si d’autres le définissent autrement, voire à l’opposé de notre référentiel, celui de la Déclaration Universelle des Droits de la Personne.
Ce bien, le nôtre, moral, morale, qui donne son allure à notre société, ne se défendra pas tout seul.
Il a besoin de l’active vigilance de tous pour prendre corps social, si possible multicolore et surtout heureux d’être là !
C’est en effet sous cet angle que j’aborde la question du vivre-ensemble, dans l’espace scolaire ici, mais a fortiori dans l’espace social tout entier.
Car s’il on veut réussir notre pari, pari qui nous honore, celui d’une nation unifiée de citoyens venus d’horizons multiples, nous avons à activer une exigence : celle d’un discernement. Pour distinguer :
– retenir et cultiver tout ce qui va dans le sens de la fraternité (paix, justice, estime mutuelle, exercice serein de la raison, attachement à la connaissance, capacité d’auto-critique, respect du patrimoine culturel, p ex) ;
– et arracher et bannir tout ce qui s’affiche et se revendique à l’opposé de ces valeurs-là.
Tout ne se vaut pas !
Nous avons non seulement le droit, mais le devoir, d’assumer que ce que nous appelons bien l’est, et mérite donc d’être partagé, même si d’autres le définissent autrement, voire à l’opposé de notre référentiel, celui de la Déclaration Universelle des Droits de la Personne.
Ce bien, le nôtre, moral, morale, qui donne son allure à notre société, ne se défendra pas tout seul.
Il a besoin de l’active vigilance de tous pour prendre corps social, si possible multicolore et surtout heureux d’être là !
Marie-Christine Bernard
Avril 2015