Frères, soeurs…

Frères, sœurs, chrétiens de l’autre côté de la Méditerranée, je pense à vous tous les jours, tout le temps, le jour, la nuit, et à chaque fois quelque chose de douloureux se crispe dans mes entrailles.
Je devine à travers ce qu’en disent les médias – si peu au regard du désastre dont vous êtes victimes – je devine votre souffrance : agressés, pourchassés, exterminés, il ne vous reste que l’exil, le deuil et les pleurs. L’impuissance et la rage aussi. Et la foi. La terrible foi. La foi du Crucifié.
Je vous porte en moi, ma prière vous embrasse, mes pauvres mots alertent autant qu’ils le peuvent et je pleure avec vous.
C’est bien peu et ce trop peu me désole…
Dites-nous, dites-moi, ce que, d’ici, nous pouvons faire d’autre…

Marie-Christine Bernard
Avril 2015