C’est reparti ! Les medias sortent les violons pour faire pleurer dans les chaumières sur le sort de ces enfants qui-ne-partent-pas-en-vacances.

Sans s’interroger sur ce qu’ils appellent « partir en vacances », ni sur les raisons de ces non-départs, loin d’être toujours d’ordre financier, ni sur les alternatives parfois préférées des enfants eux-mêmes, comme par exemple de passer enfin du temps avec leurs parents, chez eux, agrémenté de quelques sorties sympas en famille.
Aucun ne relèvera non plus les efforts de beaucoup de municipalités pour offrir aux enfants et aux jeunes, durant tout l’été, des activités sportives, de loisir, des sorties, des services de qualité via les maisons de quartier, sans compter les lieux habituels et accessibles pour tous ( espaces verts, piscine, skate-parc, médiathèques, animations de rue , etc…).
Enfin, de nombreuses associations proposent aux familles modestes, voire défavorisées, des séjours de vacances (à la ferme, familles d’accueil estival, camping) quasiment gratuits, et souvent dans une démarche d’accompagnement intelligente.
Quand cessera-t-on cette propagande victimaire qui finit par persuader toute une partie de la population qu’elle ne reçoit que mouchoirs et condescendance ?

Marie-Christine Bernard
été 2016