Imposture manifeste.

Il se dit philosophe.

Dans les médias, il fait, sans scrupule, de l’ombre à Narcisse. Sur les ondes de Radio France, il est chez lui. La presse le cite et l’invite et l’interviewe à pleines pages. Il parle de sujets que les journalistes, animateurs et chroniqueurs habituels ne connaissent pas. Il ne souffre donc d’aucune contradiction. Et que dit-il ?

Il tourne en boucle sa haine de ce qu’il nomme sans jamais lui donner de définition le « judéo-christianisme ». Il tire de l’histoire tous les éléments qui, séparés avec soin de leurs contextes, peuvent lui servir de charge contre le christianisme en particulier. Enfin, le christianisme…Un christianisme tel que ce monsieur le reconstruit, bien caricatural, négatif exclusivement, cause de tous les maux du monde selon ce pédant.

Il va chercher ses références parmi des auteurs de 5ème zone au moins, dont aucun n’est enseigné dans les formations théologiques, s’ils l’ont été un jour. Il ignore d’une ignorance qui s’ignore, ce qui devrait le disqualifier comme intellectuel, il ignore les deux derniers siècles de recherches et de travaux des exégètes, théologiens, et autres penseurs sérieux chrétiens.

Bardé de mépris, il aime par-dessus-tout faire rire aux dépens de la tradition spirituelle chrétienne, voire des chrétiens eux-mêmes dont il ne retient que ce qui sert à son funeste projet.

Lorsqu’il s’agit des chrétiens, il use d’amalgames en roue libre.

Pour ce qui est des autres religions, il est d’une prudence de Sioux, en particulier celle à laquelle on pense le plus en ce moment…

La malhonnêteté intellectuelle poussée à ce point, dans notre pays qui doit tant aux philosophies des Lumières, est sidérante.

Et la complaisance dont il bénéficie dans le PAF laisse les chrétiens éclairés sans voix, au propre comme au figuré. Enfin presque…

 

Marie-Christine Bernard

Septembre 2017