Ré-sis-ter !

Et ces témoignages d’infiltrations obscurantistes dans nos quartiers, nos écoles, nos hôpitaux…on va les laisser longtemps sans réponse ?

Où l’on trouve à redire d’avoir à faire à une femme, prof ou médecin ; où l’on refuse de serrer la main à ces dames ; où l’on exige, en dépit du bon sens, des repas ceci-cela, mais aussi la disparition de la vue de tous de tout aliment ou boisson « non-ma-religion-compatible » ; où l’on prend sur le temps de travail et sur l’énergie qui devrait lui être consacré, des moments pour sa prière, ses ablutions, son jeûne, que sais-je encore ; où ces demoiselles sont interdites d’entrée dans les cafés ; où à l’école, à l’université, certains cours sont impossibles à faire devant le tollé organisé et le chahut orchestré par une poignée de porteurs d’œillères idéologiques (tendance fasciste, soyons précis) ?

On attend quoi pour mettre hors d’état de nuire ces porteurs de toxicité sociale ? Leur mise au ban d’une société sur laquelle ils crachent n’est-elle pas la réponse la plus adaptée ? C’est une forme d’exclusion, je sais.

Mais puisqu’ils ne veulent pas être des nôtres, et bien qu’ils n’en soient pas.

Et basta !

 

Marie-Christine Bernard – avril 2018