Etre vivant

Si le monde connaissait le bonheur de la solitude et du silence… !

Quand les poussières agitées par le superficiel et le bruit incessant tombent enfin, laissant apparaître la beauté de chaque instant goûté comme un fruit juteux et généreux.

Quand le vacarme mental vaincu par la foi finit par déposer les armes, et que les épées se transforment en chandeliers pour éclairer nos nuits.

Quand la frénésie d’activités se trouve épuisée par l’étonnement d’être en vie, d’être là, d’être maintenant.

Si le monde se libérait de ses passions-prisons, de son tumulte et de ses chimères…

S’il connaissant le bonheur de la solitude et du silence, au lieu de les combattre.

On s’en porterait mieux.

L’amour retrouverait ses aises.

 

Marie-Christine Bernard – janvier 2019