Dans l’institution catholique, des croyants souvent très pratiquants, n’admettent toujours pas certaines réalités aujourd’hui pourtant bien établies :

• comme l’égalité en dignité des hommes et des femmes et la structure paritaire de leurs relations,  avec ses conséquences : mêmes droits, mêmes devoirs au sein de la communauté ;
• ou l’homosexualité comme une manière d’aimer parmi d’autres, ni meilleure ni pire que d’autres ;
• ou encore la multiplicité, de fait, des modèles familiaux, une des caractéristiques de l’espèce humaine ;
• ou la triste réalité des abus de toute sorte commis par une partie du clergé que ces « fidèles » (à quoi ?) continuent de relativiser, voire de minimiser.

Sur beaucoup d’autres sujets, ces arrogants cathos semblent obtus, bardés de préjugés, fermés à tout ce qui n’est pas eux, incapables d’écouter de l’autre. Pourtant ils n’ont que le mot « humilité » à la bouche, et des prières récitées en zombies.

Vous savez quoi ? Je suis fatiguée de les entendre.

Tous les cathos ne sont pas comme ça, mais ils sont quand même nombreux à l’être.  Et c’est pour moi tellement contradictoire avec l’esprit de l’évangile…

Voilà : je passe mon chemin, en secouant bien soigneusement la poussière de mes baskets sur le paillasson.

Marie-Christine Bernard – juin 2021