« Que faut-il dire aux hommes ? »

Mourir à petit feu ?

L’opinion est en cours de se laisser enfermer, volontairement de surcroît, dans une  logique mortifère : celle qui réduit la santé humaine à une absence de vie, de vie dans la réalité effective : vie sociale, vie affective, en oubliant que cette carence nous rend malades. Même la vie physiologique est perçue comme  un problème ! Alors que tout être vivant en bonne santé abrite, de façon asymptomatique,  microbes, virus, cellules cancéreuses, et développe ses défenses naturelles, voilà qu’on veut en faire un organisme javellisé…. Certes, l’équilibre peut se rompre,  la maladie survient alors,…en savoir plus

Bravo les têtes froides !

Quelques voix s’élèvent enfin ici ou là, celles de médecins (praticiens !), de pharmaciens, de virologues, de psychologues, de pédiatres, de philosophes aussi, pour dénoncer le caractère excessif, quand il n’est pas irrationnel, de  précautions maniaques censées faire barrage au virus. Cette inflation de parapluies, on la paie en effet au prix de notre santé humaine.  Je salue le  courage de ces professionnels rebelles, car il en faut pour garder la tête hors de l’eau de Panurge ! Marie-Christine Bernard – Juin 2020

Cadre de (sur)vie.

Des milliers de gens vivent là, dans une banlieue comme il en existe tant. Multicolores, toutes les langues de la terre, jeunes pour la plupart. Ceux qui travaillent triment, classes laborieuses, et ils sont nombreux. Les autres… Habitat collectif. Bruyant. Exigu. Incommode. Pourquoi les déchets jonchent les rues, les parcs, le moindre espace public ? Pourquoi les trottoirs sont défoncés ? Les palissades de chantier éventrées ? Sentiment d’une ville délabrée en dépit des beaux arbres qui apparaissent ici ou là. La vie fraie son chemin pourtant, obstinée. Quel courage il faut !  …en savoir plus

« Messe » de Pâques en solo confinée (mais pas que…)

De mes mains, j’ai pétri la pâte, en pensant à toutes les personnes qui par leur travail permettent à la vie de continuer. En lien avec mes frères et sœurs humains confinés aux quatre coins du monde,  j’ai patiemment laissé le temps faire son travail d’élévation En hommage aux professionnels de la santé et du social qui réconfortent les personnes en détresse physique, morale, j’ai caressé la belle boule de pâte gonflée de levain. Le cœur éperdu de reconnaissance, j’ai humé avec délectation l’odeur de pain chaud qui envahissait ma…en savoir plus

De la dignité b….l !

Ok-ok ! Virus ou pas, on se lave les mains (au savon !), on évite de postillonner, ça s’appelle de la civilité de base, et, en attendant d’y voir plus clair sur le traitement contre le covid, les personnes les plus vulnérables peuvent décider d’éviter les contacts extérieurs. MAIS ! Quoi qu’on fasse… Vivre ne s’oppose pas à mourir. Vivre, c’est naître ET mourir S’interdire de vivre pour s’empêcher de mourir, c’est absurde. Un humain, même en bonne santé, est toujours  mortel. Et il reste mortel même s’il vit sous cloche aseptisée. Une…en savoir plus

Quelle humanité demain ?

Inculquer aux enfants, à tous les enfants, même pas malades,  même pas en danger de l’être plus que d’ordinaire, leur inculquer dès leur plus jeune âge, l’absolue nécessité de se méfier des autres, de garder ses distances, de casser dans l’œuf tout élan de tendresse vers autrui, de ne pas s’aventurer dehors, de se désinfecter après chaque contact d’avec un corps étranger, bref,  leur imposer d’entrer dans la vie par la porte du pessimisme, de la peur et du confinement dans un chez soi tout encombré des produits G.A.F.A., ça…en savoir plus