Dérapages

Être «détenteur de la violence légitime »  n’équivaut pas à avoir le droit de violenter tout citoyen, pour quelque motif que ce soit ! La  violence  n’est « légitime »  (c’est-à-dire bonne, fondée) que lorsque tous les autres moyens pour éviter une violence plus grande encore ont échoué. Son emploi est effectivement confié aux seules forces de l’ordre. Il exige du discernement, de la proportion, et n’advenir qu’en dernier recours. Il lui faut de la  retenue, du sang-froid, le sens du service de la paix, la mise à distance des rancœurs personnelles et…en savoir plus

De la part des psy…

Paraîtrait que parler à sa cafetière, son porte-manteau ou son bonnet, est chose normale en temps de confinement, de couvre-feu, de frustrations sociales et autre contexte isolationniste. Inutile donc de consulter si la chose vous arrive. En revanche, prenez rendez-vous dare-dare si vous entendez cafetière, porte-manteau ou bonnet vous répondre. ( Soupir…) Marie-Christine Bernard – décembre 2020

Dieu est grand

Je sais déjà que durant tout ce mois de décembre, je me ferai souvent petit santon et passerai de longues heures à méditer devant ma crèche. Je contemplerai à loisir l’allure du Dieu de ma confiance lorsqu’il désire se faire connaître de nous : un enfant tout vulnérable, un bébé. Un être qui vient doucement manifester sa vitalité. Un parmi nous, comme nous, comme chaque humain, tout autre, tout proche, tout plein d’amour à donner et à recevoir. Cela c’est être grand ! Dieu est grand.   Marie-Christine Bernard – décembre 2020

Une explication ?

Comme les foyers de contaminations sont les rassemblements informels, les fêtes grands format, familiales ou entre amis, les congrès et rassemblements où l’on déambule, se croise, se parle, se touche, lieux de vigilance très relâchée, …alors on interdit les théâtres, cinémas, librairies, et autres boutiques, tous les endroits qui respectent scrupuleusement, et efficacement, les règles sanitaires depuis des mois. J’aimerais assez que quelque esprit éclairé m’explique… Parce que quand il est demandé sans relâche ni ménagement d’obéir sans chercher à comprendre, ça sent mauvais, très mauvais.   Marie-Christine Bernard –…en savoir plus

Jouissif

Marcher sous la pluie au milieu des odeurs, des couleurs, des vents d’automne… c’est tout simplement jouissif. Essayez (si le pouvez, moins de 1 heure, moins de 1 km, etc, etc) !   Marie-Christine Bernard – novembre 2020  

Pouvoir se serrer dans les bras…

De tout cœur avec les amants, les amis, les enfants, les mamans et les papas, les amoureux, les grands-parents,  tous les mendiants d’amour et d’affection et tous ceux qui en débordent. Parce la tendresse circule mal en mode écran. En souffrance depuis des mois, elle attend que ce moment déraisonnable cesse enfin pour venir à nouveau irriguer nos existences. Puisse ce manque imposé nous rappeler à quel point il est vital pour les humains que nous sommes de se serrer dans les bras généreusement et de se couvrir de baisers !…en savoir plus

La laïcité, une chance pour Dieu

Sale temps pour les couleuvres

Patientons encore un peu et ça va venir : interdiction d’enlever le masque pour manger. Peut-être même interdiction de manger (sauf des couleuvres, ça va de soi, et accessoirement son chapeau). Marie-Christine Bernard – octobre 2020

Juste tout le temps, partout

La tendresse de Dieu nous vient de toute part. Elle ruisselle du soleil et des nuages, des arbres,   des yeux des gens et des bêtes, du vent et de la pluie sur notre visage. Elle nous attrape au détour d’un évènement, d’un sentiment, d’un émerveillement. Elle nous surprend dans une rencontre inattendue et belle. Elle nous cueille en beauté, en bonté. Elle caresse notre existence, comme ça, juste en passant, juste souvent. Un cœur éveillé la reconnaît à sa touche tonique et douce et lui offre sa foi. Ainsi, de…en savoir plus

Quand ça s’emballe, c’est dingue

Les outils si performants dont il est devenu d’usage d’user et d’abuser nous permettent d’obtenir une masse d’informations dont plus personne ne sait que faire. Pas seulement du fait d’une quantité humainement ingérable, mais aussi en raison de l’intelligence requise pour en faire matière à réflexion, à savoir : relier des données en faisant advenir du sens, lui-même accessible et ouvert à la raison critique. Pire, les informations obtenues sont tellement pointues, tout en étant déconnectées a priori de sens (une donnée brute est muette, elle appelle interprétation pour être « saisie »),…en savoir plus

Stoooop !

Mais enfin, à quand le sursaut collectif ? Réveillons-nous ! On a encore le droit de réfléchir non ? De prendre ses responsabilités ? Rassurez-moi… Le matraquage, la culpabilisation, le soupçon généralisé, l’absence de débat contradictoire sérieux et les fardeaux insensés qu’on fait porter aux gens qui bossent (ou qui voudraient bien…) STOOOOP !  Marie-Christine Bernard – Septembre 2020

Une Parole, une paix

Ma tente plantée au milieu de nulle part. Des heures de rando solitaire dans une nature éblouissante. Un bonheur permanent. Et au détour d’une fougère, d’un rocher moussu, d’un parterre de fleurs sauvages, d’un arbre ou d’un murmure de ruisseau… la halte. De la bible ouverte et méditée,  me vient alors cogner au cœur comme un baume, une fraîcheur, une présence amicale et lumineuse. Une paix…   Marie-Christine Bernard Septembre 2020

Nous ré-en-visager…

Le visage humain, nu, désarmé,  dans sa vulnérabilité  même porte la trace de la transcendance, et par là manifeste la dignité de chaque personne, affirmait le philosophe E. Levinas. Caché derrière un masque absurde, imposé et inutile, dernier avatar en date de l’asservissement par la peur, le visage disparaît.  Et ce qu’il porte, cet essentiel qui nous fait humain, se trouve neutralisé au regard de nos liens ordinaires. Cette perte, cette dégringolade vers le non-sens,  qui s’en émeut ?   Marie-Christine Bernard – Septembre 2020

Sans…

C’est l’été… On déconfine. On se calme. On arrête de râler.   Marie-Christine Bernard – Eté 2020

Enfin !

Soupir de bien-être au moment précis où cette chose-là redevient possible : savourer une pression en terrasse, contempler la vie qui passe, en goûter l’écho en soi, et laisser libre cours à l’inspiration du moment…   Marie-Christine Bernard – Eté 2020  

Plus que jamais en librairie !

Même si les lecteurs tout heureux de se l’être procuré semblent l’apprécier. Mon petit dernier –   livre –   La laïcité, ça repose Dieu, est sorti juste avant le confinement (Ed. du Passeur). Dans toutes les librairies…vite fermées. Pas de promotion durant le printemps : ni conférence, ni signature, ni salon, rien de chez rien. L’été arrive : pas le moment de lancer un essai. Ensuite la rentrée : submersion de  nouveautés, dont mon livre, né en février, ne sera plus. Voilà-voilà… Comment dire ? Un coup de blues de ouf.   Marie-Christine Bernard –…en savoir plus

« Que faut-il dire aux hommes ? »

Mourir à petit feu ?

L’opinion est en cours de se laisser enfermer, volontairement de surcroît, dans une  logique mortifère : celle qui réduit la santé humaine à une absence de vie, de vie dans la réalité effective : vie sociale, vie affective, en oubliant que cette carence nous rend malades. Même la vie physiologique est perçue comme  un problème ! Alors que tout être vivant en bonne santé abrite, de façon asymptomatique,  microbes, virus, cellules cancéreuses, et développe ses défenses naturelles, voilà qu’on veut en faire un organisme javellisé…. Certes, l’équilibre peut se rompre,  la maladie survient alors,…en savoir plus

Bravo les têtes froides !

Quelques voix s’élèvent enfin ici ou là, celles de médecins (praticiens !), de pharmaciens, de virologues, de psychologues, de pédiatres, de philosophes aussi, pour dénoncer le caractère excessif, quand il n’est pas irrationnel, de  précautions maniaques censées faire barrage au virus. Cette inflation de parapluies, on la paie en effet au prix de notre santé humaine.  Je salue le  courage de ces professionnels rebelles, car il en faut pour garder la tête hors de l’eau de Panurge ! Marie-Christine Bernard – Juin 2020

Cadre de (sur)vie.

Des milliers de gens vivent là, dans une banlieue comme il en existe tant. Multicolores, toutes les langues de la terre, jeunes pour la plupart. Ceux qui travaillent triment, classes laborieuses, et ils sont nombreux. Les autres… Habitat collectif. Bruyant. Exigu. Incommode. Pourquoi les déchets jonchent les rues, les parcs, le moindre espace public ? Pourquoi les trottoirs sont défoncés ? Les palissades de chantier éventrées ? Sentiment d’une ville délabrée en dépit des beaux arbres qui apparaissent ici ou là. La vie fraie son chemin pourtant, obstinée. Quel courage il faut !  …en savoir plus

« Messe » de Pâques en solo confinée (mais pas que…)

De mes mains, j’ai pétri la pâte, en pensant à toutes les personnes qui par leur travail permettent à la vie de continuer. En lien avec mes frères et sœurs humains confinés aux quatre coins du monde,  j’ai patiemment laissé le temps faire son travail d’élévation En hommage aux professionnels de la santé et du social qui réconfortent les personnes en détresse physique, morale, j’ai caressé la belle boule de pâte gonflée de levain. Le cœur éperdu de reconnaissance, j’ai humé avec délectation l’odeur de pain chaud qui envahissait ma…en savoir plus

De la dignité b….l !

Ok-ok ! Virus ou pas, on se lave les mains (au savon !), on évite de postillonner, ça s’appelle de la civilité de base, et, en attendant d’y voir plus clair sur le traitement contre le covid, les personnes les plus vulnérables peuvent décider d’éviter les contacts extérieurs. MAIS ! Quoi qu’on fasse… Vivre ne s’oppose pas à mourir. Vivre, c’est naître ET mourir S’interdire de vivre pour s’empêcher de mourir, c’est absurde. Un humain, même en bonne santé, est toujours  mortel. Et il reste mortel même s’il vit sous cloche aseptisée. Une…en savoir plus

Quelle humanité demain ?

Inculquer aux enfants, à tous les enfants, même pas malades,  même pas en danger de l’être plus que d’ordinaire, leur inculquer dès leur plus jeune âge, l’absolue nécessité de se méfier des autres, de garder ses distances, de casser dans l’œuf tout élan de tendresse vers autrui, de ne pas s’aventurer dehors, de se désinfecter après chaque contact d’avec un corps étranger, bref,  leur imposer d’entrer dans la vie par la porte du pessimisme, de la peur et du confinement dans un chez soi tout encombré des produits G.A.F.A., ça…en savoir plus

Savoir ne pas savoir

Une vérité scientifique ne se déduit pas du vote démocratique, même à l’écrasante majorité. Je le reconnais sans réserve et l’assume sans ambages : mon avis personnel sur la pertinence de tel ou tel traitement pour traiter du Covid 19 n’a aucune légitimité. Mais alors aucune ! Pour une raison simple : je n’ai pas la compétence requise. Je ne suis ni médecin, ni chercheuse en biologie, encore moins virologue.  Alors si les auto-proclamés-spécialistes et les « je-choisis-mon-camp-thérapeutique »  aussi pandémiques que le virus en question pouvaient cesser d’encombrer la toile et les medias avec…en savoir plus

Sommés de s’asseoir et de réfléchir.

Ne fallait-il pas que cela arrive un jour ? Ne fallait-il pas que la course effrénée dans laquelle l’humanité s’abîmait si méchamment s’arrête enfin ? N’était-ce pas dans la logique de fou dans laquelle tout le monde et le monde aussi s’essoufflaient ? Tous les pays sont touchés. A l’heure où j’écris, la moitié de la planète est confinée. Personne n’est en mesure d’imaginer ce que sera l’après. En attendant, chacun est obligé de se calmer. Et par là de se  reprendre en main ; de s’occuper de ses enfants, de son conjoint, de…en savoir plus

Espérance

Entendre le mot espérance servi de main divine dans le printemps qui, en une si tendre obstination, jaillit sous nos yeux.   Marie-Christine Bernard – avril 2020

Etre sauvé, ça veut dire quoi ?

Dieu tel qu’envisagé par les chrétiens

RCF – Une théologienne sur les planches

La laïcité, ça repose Dieu

Sorti le 20 février 2020, il développe, approfondit, argumente, élargit le propos de mon spectacle « Et si Dieu était laïc ?! ». En somme, pour aller plus loin… Et il se lit très facilement. En rupture de stock,  il devrait sortir en poche d’ici l’été 2022 (parole de l’éditeur ! ) .

Arroseur arrosé.

La fin ne justifie pas les moyens. Voilà une règle de l’agir éthique qu’on ferait bien de rappeler à certains parlementaires. Avoir pratiqué et revendiqué une obstruction méthodique du débat parlementaire sur la réforme des retraites, autrement dit un travail de sape de la démocratie, puis s’indigner ensuite que le gouvernement dégaine le 49.3 pour sortir du marécage ainsi créé, c’est nous prendre pour des billes. On peut, et on doit, amender ce projet, pour l’améliorer, le corriger, le compléter, le préciser, et c’est le travail du parlement. Mais le…en savoir plus

Simplement édifiants

Ils viennent de nulle part… Je veux dire, du point de vue de mon petit monde, ils viennent d’un lointain très loin, très étranger. Ce lointain concerne leur tournure d’esprit,  leur culture familiale, leur parcours existentiel, leurs engagements militants parfois. D’emblée, je peine à comprendre ce qui fait qu’ils sont ce qu’ils sont. La plupart d’entre eux se disent non-croyants, mais non hostiles aux croyants. Souvent, ils forcent mon admiration. Ils manifestent avec une telle et tranquille évidence un sens de la dignité humaine, une quête d’intégrité morale, une honnêteté…en savoir plus

Une question, un renseignement ?

Comme presque tout le monde, quand j’ai besoin d’un renseignement, j’interroge le moteur de recherche de mon ordi, et, en un ou deux clics, j’ai la réponse. Efficace, rapide. Et plat. La réponse tombe à plat. Comme faisais-je avant le numérique ? Au minimum, quelques coups de téléphone : j’aurais eu autant d’échanges avec un semblable. Le plus souvent, j’aurais cherché à rencontrer quelqu’un qui m’aurait renseignée. De fil en aiguille, je serais parvenue à parler directement avec une personne concernée par et compétente pour ma question. Ce faisant, j’aurais vu, entendu,…en savoir plus

Couleuvre en solde…

Ainsi donc un archevêque et non des moindre s’est mis en tête de nous faire avaler la dernière couleuvre débusquée sous la poussière de son esprit sacristain : une grosse, une énorme, un cas d’école ! Il assure que l’encyclique Humanae Vitae de 1968 (Paul VI) –  laquelle, je le rappelle, exprime l’opposition frontale et sans appel de l’Institution Catholique Romaine à tout moyen contraceptif , et réaffirme que toute relation sexuelle doit viser la procréation et dans le cadre exclusif du mariage –   encyclique de triste mémoire donc, puisqu’elle a littéralement…en savoir plus

En soeur

Caresser les visages. Serrer les gens dans mes bras. Passer mon bras sur leurs épaules fatiguées. Leur envoyer des paquets de réconfort. Rien d’autre. Mais je ne peux pas. La culture érotisée dans laquelle on se trouve pris à nos cœurs défendant – à nos corps consentants ? – l’interdit. Sous peine de biais… On y verrait une invite, un début de séduction, l’entrée dans un rapport d’un autre ordre. Les psy s’en mêleraient sans doute. Y verraient une sexualité refoulée, une demande érotique, que sais-je encore ? Pourtant, ce n’est pas…en savoir plus

Jour de marché

Jour de marché. Autour de la place les brasseries sont animées. Les conversations vont et viennent. On commande les cafés, les apéros, on appelle les serveurs par leurs prénoms, on se serre pour laisser de la place aux derniers arrivés. Les paniers de légumes, les fleurs empaquetées dans du journal, les cabas… s’égayent dans les travées. Les hommes et les femmes mélangés, couleurs de peau, âges, opinions se mêlent, au hasard des tables. On se rencontre, on se parle, on rit, on s’interpelle, sur fond musical des tubes du moment….en savoir plus

Que voulons-nous ?

Comment s’entendre si chacun, chaque partie, chaque parti, cherche à crier plus fort que l’autre ? A lui couper la parole le premier ? A asséner des mensonges pour le faire taire ? A pourrir la vie du plus grand nombre en lui faisant porter le chapeau ? Mais au fait, voulons-nous encore nous entendre ? Vivre en bonne entente ? Parce que si nous ne le voulons pas, ça ne se fera pas spontanément. C’est un projet politique au sens le plus noble qui soit, et il réclame notre décision libre pour devenir réalité. Que…en savoir plus

Courage nos maires !

A l’approche des municipales, coup de cœur et coup de chapeau à  mesdames et messieurs Maires de nos villes et de nos villages toutes tendances politiques confondues ! On sait que, dans votre grande majorité, vous êtes au service de notre pays. Vous faites très souvent un boulot formidable dans des conditions pas faciles. Vous êtes trop souvent la cible d’attaques injustes et le fusible commode dès qu’un problème se pose. Et pourtant, vous jouissez d’une excellente réputation ( les quelques inévitables brebis galeuses mises à part) et elle est méritée….en savoir plus

Violence banalisée ?

Un point de vue global sur le passé que nous avons connus nous oblige à le reconnaître : non, ce n’était pas mieux avant. Que cela ne nous empêche pas cependant de repêcher quelques perles dont on aurait aimé qu’elles ne soient pas englouties avec le XXème siècle. Comme celle-ci : j’ai connu le temps où l’on pouvait fêter  la Nouvelle Année, le 14 juillet, l’arrivée du Tour de France, la victoire des Verts footeux de St-Etienne et les concerts de nos idoles, sans déplorer d’incivilités notoires autres que quelques débordements sans…en savoir plus